Qui regarde un tapis Mamluk n'imagine souvent pas que ses racines remontent au 15ème siècle. Au Caire, le centre de la dynastie des Mamluks, les premières pièces ont vu le jour à cette époque. Même ces premiers exemplaires se distinguaient de tous les autres tapis orientaux noués à la main de leur temps. L'ornementation géométrique de ces tapis semblait austère, et pourtant, elle contenait une harmonie qui frappait immédiatement. C'est précisément cela qui les rendait inimitables.
L'ornementation géométrique de ces tapis semble austère à première vue, mais en même temps étonnamment harmonieuse. Ce contraste même les rend inimitables et incomparables.
Un jour, les tapis Mamluk ont trouvé leur chemin à travers les anciennes routes commerciales jusqu'en Afghanistan. Là, ils ont rencontré des familles qui nouent depuis des générations. Ils ont maintenu les motifs classiques des Mamluks, bien sûr. Mais ils ont aussi introduit de la nouveauté : d'autres couleurs, des fils plus fins, parfois une touche moderne. Ainsi, quelque chose de propre est né. Quelque chose qui préserve l'ancien tout en avançant.
Et pour être honnête : un tel tapis oriental noué à la main est bien plus qu'un revêtement de sol. Qui regarde plus longtemps le ressent. Il raconte quelque chose. De l'équilibre. En regardant les motifs Mamluk, on pense rapidement : il y a plus derrière que de simples lignes et ornements. D'une certaine manière, cela semble plus grand, presque comme si cela dépassait le visible. Ce n'est pas un simple jeu géométrique, mais quelque chose qui irradie l'harmonie – difficile à expliquer, mais immédiatement perceptible. C'est précisément cela qui fait la fascination des motifs Mamluk.
Et c'est pourquoi il est vrai : ces tapis orientaux noués à la main ne décorent pas simplement les espaces. Ils les transforment. Un tapis Mamluk apporte de l'équilibre, crée une atmosphère et confère à la pièce une profondeur qui n'a pas besoin d'être expliquée. Et, pour être franc : un tel tapis oriental noué à la main raconte toujours une histoire. D'équilibre. D'harmonie. D'un ordre qui semble plus grand que le motif lui-même. Ce sont des tapis qui remplissent une pièce de signification.
Un classique tapis Mamluk se reconnaît immédiatement.
Au centre se trouve souvent un médaillon en forme d'étoile, entouré d'un entrelacs de roues, d'octogones et de petites étoiles. Cette ornementation géométrique attire le regard vers le centre et crée presque une sérénité méditative.
Traditionnellement, le rouge et le bleu dominent, mais les réinterprétations afghanes ajoutent des dégradés de couleurs. Grâce à ces nuances, les motifs semblent plus plastiques et vivants. Ceux qui s'y plongent plus profondément découvrent sans cesse de nouveaux détails : presque comme un motif de kaléidoscope qui se transforme constamment.
La fabrication est entièrement artisanale. Avec une haute densité de nœuds et des mois de travail, des tapis orientaux noués à la main voient le jour, qui non seulement embellissent les espaces, mais les imprègnent aussi.
Les tapis de la série Arijana Klassik semblent avoir été directement transportés d'une autre époque. Rigoureux dans l'ordre, clairs dans la forme et pourtant, ils possèdent une chaleur qui se révèle progressivement.
Au centre se trouve un grand champ, entouré de plusieurs couches, presque comme des murs qui se construisent. Ceux qui regardent plus longtemps découvrent sans cesse de nouveaux détails : de minuscules étoiles, de fines lignes, des ornements récurrents. C'est cette ornementation géométrique qui rappelle immédiatement les motifs classiques Mamluk.
La palette de couleurs est discrète mais puissante. Un rouge profond, un bleu vif, avec des accents clairs qui rendent l'ensemble vivant. Cela a quelque chose de royal et intemporel.
L'artisanat mérite également le respect. Ces tapis Arijana font partie des tapis orientaux noués à la main les plus précis que l'on puisse trouver. Avec les années, ils évoluent même. Les couleurs naturelles s'assombrissent, une patine se forme.
Choisir Arijana Klassik, c'est s'offrir non seulement un tapis. C'est plutôt un morceau d'histoire qui entre dans la pièce.
Avec Design Arijana , le voyage prend une autre direction. On reconnaît les racines, les anciens motifs mamelouks, et pourtant ces tapis ont un aspect différent. Plus réduit, plus clair. Parfois, cela semble presque minimaliste.
Au lieu de nombreux ornements, il ne reste souvent qu'un motif au centre. Peut-être un médaillon. Ou un arbre de vie. Tout le reste recule, c'est là que réside l'effet.
Les couleurs ?
Ce n'est plus seulement le rouge et le bleu typiques. Ici, apparaissent aussi le gris, le beige et des teintes douces. Les dégradés de couleurs sont populaires, apportant de la profondeur et rendant les motifs moins stricts. Moderne donc : adapté à un loft, mais également à une architecture claire. Et pourtant : le lien avec l'ornementation géométrique du passé reste palpable.
Bien sûr, ces pièces sont aussi de véritables tapis orientaux noués à la main. Nœud par nœud, fabriqués sur des semaines ou des mois. Et comme pour tous les bons tapis, il est vrai : avec les années, ils deviennent plus beaux, pas plus vieux.
C'est pourquoi un Design Arijana s'intègre dans de nombreux espaces. Parfois, il semble familier, parfois frais. Mais il apporte toujours un morceau de passé avec lui.
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Les tapis de la série Arijana Bakhtiari donnent l'impression de pénétrer dans un jardin. De petits champs côte à côte, chacun avec un motif différent : fleurs, arbres, vignes. Un mosaïque colorée, vivante et ludique.
Les couleurs sont vives. Rouge, vert, blanc et parfois des transitions douces créent des dégradés qui semblent presque comme une image en constante évolution. On pourrait dire : presque comme un motif de kaléidoscope qui se recompose à chaque regard.
Même si les motifs sont ludiques, le lien avec la tradition n'est pas absent. Entre toutes les fleurs et les vignes, on aperçoit toujours une touche d'ornementation géométrique, un rappel des anciens motifs mamlouks qui en sont l'origine.
Bien sûr, les pièces Arijana Bakhtiari sont également nouées à la main, pièce par pièce. Ce sont de véritables tapis orientaux noués à la main, où chaque détail est créé avec patience. Qui regarde de plus près peut reconnaître de minuscules feuilles et fleurs, travaillées avec une précision étonnante.
Un tel tapis apporte la nature dans la maison.
Un bon tapis accompagne souvent une vie entière. À condition de bien s'en occuper. En particulier pour les tapis orientaux noués à la main, comme les tapis Mamluk ou les différentes lignes des tapis Arijana, l'entretien est crucial.
La régularité est la plus importante. Celui qui aspire régulièrement le tapis empêche la poussière et la saleté de s'installer profondément dans les nœuds. Il est préférable de le faire sans brosse, car celle-ci pourrait au fil du temps abîmer les fibres délicates.
Il faut également éviter autant que possible la lumière directe du soleil. Car aussi beau qu'un tapis aux dégradés naturels puisse être, trop de lumière finit par rendre les couleurs plus ternes. Et que faire en cas de petit accident ? Il faut réagir rapidement. Un verre se renverse, une tache apparaît.
Prenez immédiatement un chiffon propre, légèrement humidifié, et tamponnez. Il ne faut surtout pas frotter, car cela enfonce simplement la saleté plus profondément dans la laine.
Tous les quelques années, il vaut également la peine de faire nettoyer le tapis par un professionnel. Un lavage doux ravive les couleurs, dissout la poussière incrustée et redonne presque au tapis l'éclat qu'il avait le premier jour. Ainsi, la beauté est préservée – et le tapis s'intègre de plus en plus dans la pièce au fil des ans.
Quand on regarde un tapis longtemps, on remarque rapidement : chaque ligne semble être placée délibérément, chaque forme porte quelque chose en elle. Strict ? Oui. Mais dans cette ornementation géométrique, il y a aussi du calme.
Ensuite, il y a les détails ludiques. Parfois, ils ressemblent à un motif de kaléidoscope. Tantôt immobiles, tantôt en mouvement. Cela parle de diversité, de changement, de la vie elle-même.
Et avec les tapis Arijana, c'est souvent la nature qui se révèle. Fleurs, vrilles, petits arbres. Cela représente la croissance, la fertilité, la proximité avec la terre. Pas un hasard, mais une symbolique que l'on ressent immédiatement.
À la fin, il reste toujours l'artisanat. Chacun de ces tapis est une pièce unique. Fait avec calme et patience. Et si l'on regarde de plus près, ils racontent leur propre histoire, pas directement, plutôt doucement. Mais suffisamment clairement pour que l'on puisse le sentir.
Dans un style Boho, un tapis Arijana s'intègre toujours parfaitement. Le Boho n'est pas si strict. Il combine de nombreuses couleurs, motifs, tissus et petites choses. Un Arijana avec ses tons chauds et ses motifs délicats ne se perd pas dans cet ensemble, mais s'y intègre simplement.
En revanche, le style ethnique est différent. Il est généralement un peu plus calme : bois, coton, couleurs naturelles, dans ce genre. Un tapis Mamluk convient mieux ici, car il a des motifs géométriques clairs et n'a pas un aspect trop ludique. Les couleurs sont souvent plus sobres, ce qui s'accorde bien avec ce style. Néanmoins, il apporte de la chaleur.
Au final, que ce soit Boho ou Ethno, un tapis fait toute la différence. Sans lui, il manque quelque chose.