Autrefois, de tels tapis étaient fabriqués pour la cour des Safavides. Les fines pièces de l’artisanat perse appartiennent aux meilleures pièces jamais nouées à la main. Encore aujourd’hui, des tapis sont noués à la main à Meymeh, une petite ville située à 100kms d’Isfahan. Meymeh appartient à la trilogie des tapis Dhoshogan et sont d’excellente qualité.
La trilogie de Dshoshogan divise les tapis en trois catégories. Les tapis Meymeh forment la seconde catégorie, et sont pourtant d’excellente qualité. Leur densité se situe entre 180 000 et 250 000 nœuds par mètre carré. Le plus fin tapis Mortshekort atteint les 350 000 nœuds par mètre carré. Toutefois, les Meymeh sont d’excellents tapis, traditionnellement noués à la main dans cette région depuis une éternité. Le motif provincial est appelé Djangali, et c’est un motif géométrique. On trouve également des éléments floraux dans la plupart des cas. La couleur de base des tapis Meymeh est le rouge. Plus rarement, on trouve du bleu et du beige dans le fond.